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El Anatsui

El Anatsui est né à Anyako, dans la Région de la Volta du Ghana. Il a été le plus jeune des 32 enfants de son père. Il a perdu sa mère et a été élevé par son oncle. Sa langue maternelle est l'éwé5. Sa première expérience de l'art a été celle de dessiner des lettres sur le tableau6. Il étudie les beaux-arts à l'université des sciences et technologies Kwame Nkrumah à Kumasi, dont il est diplômé en 1969. Entre 1975 et 2000, il enseigne la sculpture à l'université de Nsukka au Nigeria2.

En 1992, El Anatsui est invité en tant qu'artiste au sommet de Rio. Il y produit sur place une sculpture monumentale, nommée Erosion, à base d'un tronc d'arbre qu'il couvre d'incisions (symboles Adinkra comportant des aphorismes ghanaens). Après trois semaines de travail, il utilise une tronçonneuse pour "attaquer l'œuvre". Selon la curatrice Kathleen Bühler, citée par Samuel Schellenberg, c'est "une manière de rappeler qu'il faut des milliers d'années pour développer cultures et langages, mais qu'il suffit de quelques secondes pour tout détruire"


Anatsui a été choisi membre du conseil mondial d'InSEA (Société internationale de l'éducation à travers l'art) en 1992 pour son travail dans le domaine de l'éducation19. Finalement, en 2001 il bénéficiait du titre du boursier à Civitella Ranieri Foundation (communauté artistique située dans un château datant du XVe siècle dans la région d'Ombrie en Italie)20,21.

(Wikipedia)





El Anatsui was born in Anyako, in the Volta Region of Ghana. He was the youngest of his father's 32 children. He lost his mother and was brought up by his uncle. His mother tongue is Ewe5. His first experience of art was drawing letters on the board6. He studied fine arts at Kwame Nkrumah University of Science and Technology in Kumasi, from which he graduated in 1969. Between 1975 and 2000, he taught sculpture at Nsukka University in Nigeria2. In 1992, El Anatsui was invited as an artist to the Rio summit. He produced there a monumental sculpture, called Erosion, based on a tree trunk that he covered with incisions (Adinkra symbols comprising Ghanaian aphorisms). After three weeks of work, he uses a chainsaw to "attack the work". According to the curator Kathleen Bühler, quoted by Samuel Schellenberg, it is "a way of remembering that it takes thousands of years to develop cultures and languages, but it only takes a few seconds to destroy everything" Anatsui was chosen as a member of the World Council of InSEA (International Society for Education through Art) in 1992 for his work in the field of education19. Finally, in 2001 he was awarded the title of Fellow at Civitella Ranieri Foundation (artistic community located in a castle dating from the 15th century in the Umbria region of Italy) 20,21. (Wikipedia)







« Je suis un sculpteur », insiste El, mais il défit la notion traditionnelle de sculpture comme art tridimensionnel et statique.(...)

Pour El, cette flexibilité physique est une métaphore d’une certaine mentalité. " Je crois à l’élément du changement. La vie est toujours soumise à des flux. Mon travail reflète cela en créant une forme qui est libre, qui se contracte et se gonfle, qui peut être exposée de différentes façons, sur des murs, des haies…" Quand ses œuvres sont exposées en extérieur, El ne se préoccupe pas de l’altération, ce qui mène à des discussions échauffées avec les directeurs de musées.


“I am a sculptor,” El insists, but he challenges the traditional notion of sculpture as three-dimensional and static art. ... For El, this physical flexibility is a metaphor for a certain mentality. “I believe in the element of change. Life is always in flux. My work reflects this by creating a form that is free, that contracts and swells, that can be displayed in different ways, on walls, hedges… "When his works are exhibited outdoors, El is not concerned with alteration, which leads to heated discussions with museum directors.



Textile Ses tentures métalliques souples sont souvent associées au textile, et plus particulièrement au tissu kenté, qui est constitué de fines bandelettes de tissu cousues ensemble. Le père et le frère d’El étaient tisseurs de kentés. A-t-il été inspiré par ces somptueux tissus ghanéens autrefois portés par les chefs de tribu comme signe de richesse? El admet qu’il provient d’une forte tradition kenté, mais que la signification de son travail ne se limite pas qu’à cela. Coïncidence : la palette de couleurs des capsules de bouteilles se trouve être la même que celle des kentés. « Au début, je ne tenais pas compte des couleurs des capsules – les rouges, les noires, les blanches et les jaunes étaient toutes là. Alors j’ai commencé à en prendre conscience également. La plupart du temps, l’art vient du hasard. Dans ce processus, vous créez un langage. » Esthétiquement et en terme de signification, El semble être motivé par les propriétés du matériau. « Les capsules sont une référence forte à l’histoire de l’Afrique. L’alcool est devenu, au final, un des produits du trafic d’esclaves transatlantique. »


Textile Its flexible metallic hangings are often associated with textiles, and more particularly with kenté fabric, which is made up of thin strips of fabric sewn together. El's father and brother were kente weavers. Was he inspired by those sumptuous Ghanaian fabrics once worn by tribal leaders as a sign of wealth? El admits that he comes from a strong Kente tradition, but that the significance of his work goes beyond that. Coincidentally, the color scheme of the bottle caps happens to be the same as that of the kentés. “At first I didn't take into account the colors of the capsules - the reds, blacks, whites and yellows were all there. So I started to realize that as well. Most of the time, art comes from chance. In this process, you create a language. " Aesthetically and in terms of meaning, El seems to be motivated by the properties of the material. “The capsules are a strong reference to the history of Africa. Alcohol ultimately became a product of the transatlantic slave trade. "




Objets trouvés

Après ses sculptures de bois, El a commencé à travailler avec les capsules. El adore les objets trouvés, parce qu’ils font partie de la vie. « Si, par exemple, je travaillais avec du bronze, c’est distant. Les gens ne peuvent pas s’y associer. Quand vous touchez des choses qui ont été utilisées auparavant, il se crée une connexion. Parce qu’elles ont été utilisées par l’homme, elles ont une histoire.

L’utilisation d’objets trouvés n’est pas une nouveauté en Afrique. Cela existait depuis le début. Dans l’art traditionnel africain, les matériaux comme le bois, la peau ou les plumes provenaient de l’environnement dans lequel évoluaient les artistes. Je voulais transmettre un héritage à mes étudiants. Faire quelque chose de grand, d’étourdissant pour l’observateur. Des centaines, des milliers de capsules de bouteilles. Prenez-le, appropriez-le vous, et transformez-le en quelque chose de nouveau! »

Meyina

Jusqu’au 28 avril 2017


(Sculpture nayure.com)


Objects found After his wood carvings, El started working with the capsules. El loves found objects because they are a part of life. “If, for example, I was working with bronze, it’s distant. People cannot join in. When you touch things that have been used before, a connection is created. Because they have been used by humans, they have a story. The use of lost property is nothing new in Africa. It was there from the start. In traditional African art, materials such as wood, skin or feathers came from the environment in which the artists lived. I wanted to pass on a legacy to my students. Do something big, stunning for the beholder. Hundreds, thousands of bottle caps. Take it, make it your own, and turn it into something new! " Meyina Until April 28, 2017 (Sculpture nayure.com)



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